The Plague at the Karatas Village

Lorsque le nouveau maire arrive au fin fond d’une région isolée pour prendre ses fonctions, il découvre que la ville toute entière est contaminée par la peste. Pourtant, les instances prétendent qu’il s’agit de la grippe, et fournissent depuis des années un médicament.

Depuis Realtor en 2011, Adilkhan Yerzhanov est devenu le porteétendard du nouveau cinéma kazakh. Il atteint la reconnaissance avec The Owners, sélectionné à Cannes en 2014, et revient en force avec ce nouveau brûlot à mi-chemin entre Ville Zéro de Shakhnazarov, Les Habitants de van Warmerdam, The Major de Yury Bykov, Franz Kafka, Brecht et le surréalisme. Une géniale dénonciation de la corruption par l’absurde.