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    Du Trou au Cœur, histoire de modernité : construction et déconstruction du centre de Paris (1969-2016)
    Du Trou au Cœur, histoire de modernité : construction et déconstruction du centre de Paris (1969-2016) © Forum des images
    • JEU 28 AVRIL 2016 À 20:00

    Du Trou au Cœur, histoire de modernité : construction et déconstruction du centre de Paris (1969-2016)

    de Marco Ferreri

    précédé d'une rencontre avec Hervé Bougon, David Mangin et Jean-Marc Fritz suivi du film "Touche pas à la femme blanche"

    (Non toccare la donna bianca)
    Avec Marcello Mastroianni, Catherine Deneuve, Michel Piccoli, Philippe Noiret, Ugo Tognazzi
    Fiction l Fr.-It. l vf l 1974
    108 min l Couleur l 35mm optique

    À propos du film

    La bataille de Little Bighorn (1876) reconstituée dans le « trou » des Halles dans un Paris en pleine mutation.

    « Mes Indiens représentent un sous-prolétariat à qui la civilisation bourgeoise ne veut même pas laisser un territoire en ruine. » — Marco Ferreri.

    Pierre Bordage à propos de Touche pas à la femme blanche : « Je me rends compte que les films que j’ai choisis datent pour la plupart des années 70. Cela tient au doute du fait que, étudiant entre 1973 et 1979, j’allais cinq ou six fois au cinéma par semaine. C’est ainsi que j’ai découvert Risi, Pasolini, Scola... bref, l’extraordinaire effervescence du cinéma italien des décennies 60/70, et... Marco Ferreri. Bien sûr, Ferreri a bénéficié de l’énorme controverse soulevée au festival de Cannes par La Grande Bouffe (1973). S’en est suivi, en 1974, Touche pas à la femme blanche, où l’on retrouve le quatuor majeur de La Grande Bouffe, où l’on découvre également Catherine Deneuve en amoureuse de Custer, Serge Reggiani en indien fou, Alain Cuny en Sitting Bull et Darry Cowl en major ; et cette idée, géniale, d’utiliser le trou des Halles comme décor de cette parodie de western. Ferreri aurait eu l’intention, en mettant en scène cette oeuvre ambitieuse et coûteuse, de ruiner le producteur de La Grande Bouffe, lequel n’aurait pas reversé au réalisateur la part qui lui revenait. Finalement, l’important est de découvrir ce cinéma en roue libre, qui, au-delà du burlesque assumé, renferme une charge virulente contre le système patriarcal et religieux, et de voir les grands acteurs de l’époque cabotiner avec une énergie réjouissante dans le ventre béant de Paris. »
     

    Rencontre animée par Hervé Bougon (programmateur), avec David Mangin et Jean-Marc Fritz (architectes) sous réserve
    Durée de la rencontre : env. 1h


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