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    • VEN 25 MARS 2011 À 17:30

    "Quatorze juillet" de René Clair

    Critique à Positif et enseignant à l’université de Caen, Noël Herpe est spécialiste du cinéma français des années 30 et 40. Il a dirigé l’ouvrage collectif “René Clair ou le cinéma à la lettre” (AFRHC, 2000) et publié dernièrement “Journal d’un cinéphile” (Éd. Aléas).

    Dernier chef-d’oeuvre de la première période parlante de René Clair, Quatorze juillet (1933) se présente comme une anthologie de son cinéma. On y retrouve ce petit monde parisien et nostalgique qui le rendit célèbre, et qui déploie une dernière fois son innocence menacée. On y reconnaît son malaise persistant face au dialogue, auquel il préfère un sous-texte musical qui prolonge à sa manière l’ “apesanteur” de l’art muet… Mais on y découvre aussi les prémisses d’une certaine modernité – à travers un minimalisme exigeant, dont se souviendront Godard ou Rohmer aussi bien que Bresson.