Après Rome ville ouverte et Paisà, Rossellini conclut sa trilogie de la guerre dans les ruines. Il n’improvise pas en découvrant la réalité au jour le jour, comme il a voulu le faire croire mais il n’illustre pas davantage un scénario terminé. Il fallait sans doute un regard extérieur pour saisir, sans sentimentalisme ni victimisation, la grande misère de l’Allemagne en 1947.
Roberto Rossellini a notamment réalisé:
Allemagne année zéro (1948)
Stromboli (1950)
Voyage en Italie (1954)
Historien du cinéma, directeur de 2001 à 2007 de la revue Cinéma, traducteur des sous-titres de nombreux films allemands, Bernard Eisenschitz a publié, entre autres, «Le cinéma allemand» (Éd. Armand Colin, 2008) et «Fritz Lang au travail» (Éd. Cahiers du cinéma, 2011).
Thématique Berlin magnétique, du 1 mars au 20 avril 2014.