
Caméra clandestine, caméra politique
Les images tournées avec des téléphones portables sont devenues habituelles dans les journaux télévisés. Trois cinéastes viennent interroger cette nouvelle représentation du réel.
Face à des événements politiques graves qui réduisent considérablement la liberté d’expression aux quatre coins du monde, le portable acquiert une nouvelle place : petit, peu coûteux et facilement dissimulable, le téléphone filme aujourd’hui ce que la presse a interdiction de montrer. Grâce à Internet, il est devenu un moyen d’expression et d’information quasi immédiat. De ces images tournées avec des téléphones se dégage une étrange sensation de proximité et de sincérité. Mais cette image garante de vérité est
évidemment propice à toutes les manipulations et à toutes les suspicions. Les cinéastes Naruna Kaplan de Macedo, Elika Hedayat et Bertrand Lozay viennent débattre des enjeux politiques mais aussi esthétiques de l’image du téléphone portable.
Vous pouvez voir les films des cinéastes invités aux séances suivantes :
sa 19 juin 19h00 Salle 100 : Sans avoir vu d’Elika Hedayat, Isratine Palestel de Naruna Kaplan de Macedo, Cet endroit, c’est l’Iran Anonyme.
di 20 juin 17h15 Salle 100 : Export pour votre sécurité de Bertrand Lozay.
En complément de cette rencontre, à découvrir également sur les postes de visionnage : Téhéran sans autorisation de Sepideh Farsi.