Carte blanche à James G. Thirlwell : Disco Dancer

Musical / Drame 

Anil, un ancien artiste de rue, rêve de faire carrière à Bombay et de venger l’humiliation de sa mère par le riche et méchant Oberai. Remarqué par le patron d’une boîte disco, il commence à s’imposer comme une star de la danse. 

Dans cette version Bollywood de La Fièvre du samedi soir, rien ne manque : de l’ascension du garçon de classe sociale modeste au jeu de jambes de Mithun Chakraborty imitant celui de John Travolta. Mais ce sera évidemment avec une bonne dose de mélodrame, d’élans romantiques langoureux, de sur dramatisation des acteurs, de moments chantés, avec du kitsch et beaucoup plus de couleurs ! On y entend même une cover improbable de Video Killed the Radio Star. Ceci n’est pas un film, c’est une boule à facettes qui scintille de toutes parts.

James G. Thirlwell : « À la fin des années 90, j’avais l’habitude de  me rendre dans le quartier de Jackson Heights (dans le Queens, à  New York) et de fouiller dans les sélections de DVD Bollywood à 5  dollars pour me renseigner sur tous les classiques du genre : Jewel Thief, Sholay, Don : La chasse à l’homme et bien d’autres. Au cours  de mes recherches, j’ai découvert Disco Dancer. J’en ai offert de  nombreux exemplaires en cadeau. Conte kaléidoscopique et improbable sur un jeune homme et son accession à la célébrité avant  d’en retomber, il présente une intrigue à couper le souffle et des  séquences de danse trippantes éblouissantes.  »

Scénario : Rahi Masoon Reza. 
Photographie : Nadeem Khan. 
Montage : Mangesh Chavan, Shyam Gupte. 
Musique : Bappi Lahiri. 
Production : Babbar Subhash.