Carte blanche à James G. Thirlwell : Mandy

Thriller / Horreur

1983. Red Miller et Mandy Bloom, follement amoureux, mènent une vie paisible retirée du monde, jusqu’à ce qu’ils soient atta qués par une secte. Mandy est brûlée vive sous les yeux de Red. L’heure de la vengeance a sonné. Son cœur consumé n’est plus qu’apocalypse. 

Si le terme «trip» est bien souvent galvaudé, comment ne pas l’employer pour qualifier ce poème psychédélique, tragique, morbide et chaotique qu’est le Mandy de Cosmatos ? Une beauté mutante baignant autant dans le lancinant Starless de King Crimson que dans le hurlement des tronçonneuses de motards cénobites, la prestation de Nicolas Cage littéralement possédé, le bain de couleurs vives, cette saturation d’émotions : entre nostalgie et post-modernisme, Mandy nous laisse toujours autant sur le carreau. 

James G. Thirlwell : « Je n’étais pas préparé à l’intensité psyché délique de ce film. Ce rêve fiévreux extatique et violent, qui sombre  littéralement dans un enfer inondé de sang, constitue une excellente  plate-forme pour un Nicolas Cage plus déséquilibré que jamais.  Le film comprend également la dernière partition du compositeur  Jóhann Jóhannsson.  »

Scénario : Aaron Stewart-Ahn, Panos Cosmatos. 
Photographie : Benjamin Loeb. 
Montage : Brett W. Bachman. 
Musique : Jóhann Jóhannsson. 
Production : Daniel Noah, Josh C. Waller, Elijah Wood, Nate Bolotin, Adrian Politowski.