En 1981, Quentin Crisp a 73 ans. Célèbre dans sa Grande-Bretagne natale depuis la publication de son autobiographie (The Naked Civil Servant), ce dandy homosexuel est invité à New York pour y reprendre son one man show. Grâce à son esprit et à son humour caustique, il y obtient un joli succès au-delà même de la communauté et, grâce au statut de « résident étranger », s’installe aux Etats-Unis où il devient ami avec un éditeur de presse. Jusqu’au jour où, durant son spectacle, il fait une déclaration malencontreuse sur le sida …
John Hurt, l’un des plus grands acteurs britanniques (Elephant Man, The Hit…) avait déjà incarné Quentin Crisp en 1975 dans le téléfilm L’homme que je suis, adaptation de l’autobiographie de l’écrivain. Trente-cinq ans plus tard, il reprend là où il l’avait laissée l’histoire de ce personnage hors du commun pour l’accompagner jusqu’à sa mort, en 1999. Il apporte son formidable talent à ce beau portrait d’un homme éternellement libre.