Festival du court métrage de Clermont-Ferrand: Palmarès labo

Dans la violence des rues de Mexico, Joel mène une double vie : il répare des moteurs de voiture le jour et trempe dans des histoires louches la nuit. Aujourd'hui, il doit réparer la machine la plus coriace qui soit : sa propre existence brisée.

Grand prix.

Une quête métaphysique qui s'articule autour de la lumière comme une forme de mémoire, à travers un mélange d'archives des essais nucléaires français au Sahara, des images virales d'un lever de soleil artificiel et de vers du poète touareg Hawad. Tandis que ce monde sans nuit incarne l'utopie capitaliste de la croissance sans fin, s'efface la mémoire des occultés : travailleurs expatriés et fantômes du passé.

Mention spéciale.

Ce documentaire/fiction explore la relation intime qu'un jeune homme entretient avec Internet. Alors que l'absence de figure paternelle l'a poussé à chercher des réponses, il trouve en Google un mentor inattendu. De l’apprentissage des tâches quotidiennes, comme le rasage, à la découverte de connaissances plus profondes, l’algorithme devient bien plus qu’un simple moteur de recherche, brouillant ainsi les frontières entre réel et virtuel.

Prix du public.

Ce court métrage documentaire à la première personne raconte l'histoire d'un soldat qui s'oppose à sa condition. Son refus de porter les armes l'a mené à la résistance et, en dernier lieu, à la prison militaire. En simulant la maladie mentale, il parvient à quitter la zone de guerre et à revenir à Belgrade via l'asile psychiatrique... le jour où l'OTAN commence à bombarder tout le pays.

Prix du meilleur film documentaire.
Prix Festivals Connexion.

Dans le tumulte de Beyrouth, Alia rencontre Abu Samra, qui s'entraîne pour acquérir des super-pouvoirs. Elle décide de s'entraîner avec lui. Ils partagent les mêmes monstres, qui les aident à retrouver le sens perdu du Liban.

Prix spécial du jury.