Le film d’action est généralement perçu comme un genre cinématographique masculin : gros bras, baston et testostérone en sont les éléments essentiels.
Dès lors, comment comprendre le nombre croissant de films mettant en scène des héroïnes qui rendent coup pour coup et se jettent à corps perdu dans les combats? L’héroïne de film d’action est-elle la figure d’une féminité moderne et conquérante ou simplement une nouvelle forme de fantasme masculin et masochiste?
Michel Bondurand est docteur en études cinématographiques, directeur des centres universitaires de l’Illinois et de la Caroline du Nord en France, enseignant-chercheur à Paris 3.
Thématique Les Incassables, du 20 septembre au 31 décembre 2017.