Durant ses vacances, Gérald, un comptable sans histoires, pêche un homme-grenouille qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Ce dernier lui remet les diamants qu’il vient de voler, mais les événements dégénèrent lorsque une bande de gangsters se mettent à le poursuivre.
Cette parodie policière complètement délirante, produite par Columbia, marque le début de la désaffection du public Américain pour les films de l’inénarrable Jerry Lewis qui, pendant cette période, enchaîne les échecs au box-office. A noter la première apparition au cinéma du réalisateur Rob Reiner.
BRUCE LABRUCE : « JERRY LA GRANDE GUEULE est considéré comme un film mineur dans la carrière de Jerry Lewis. Mais ce chef-d’oeuvre mésestimé reste l’un de mes préférés. Réalisé trois ans après sa période de grand génie en tant que réalisateur et acteur (1960-1964) et après deux films décevants (THE FAMILY JEWELS en 1965 et THREE ON A COUCH en 1966), il démontre la maîtrise de sa mise en scène en proposant ses meilleurs gags et en utilisant une technique innovante sans trahir sa double et conflictuelle personnalité. La scène du Kabuki est définitivement un must. ».