Spielberg est le cinéaste parfait pour évoquer cette question du «Home Sweet Home», que l’on retrouve au coeur de toute son œuvre. Maison refuge, rêve impossible (réduit à la vitrine d’un marchand de cuisines équipées dans Munich), maison à retrouver (pour E.T. ou le cheval de War Horse), foyer que l’on n’arrive pas à faire tenir debout (La Guerre des mondes), maison désertée (Rencontres du troisième type), où l’on revient avec le sentiment du devoir accompli (la fin sublime du Pont des espions)… À l’issue de la projection de La Guerre des mondes, le critique Jérôme Momcilovic interroge le fameux «home» américain, son trajet dans l’imaginaire collectif et dans le cinéma hollywoodien – notamment dans celui de Ford, dont on sait l’influence sur Spielberg.
Dans le cadre de Home Sweet Home, du 14 décembre 2016 au 15 janvier 2017.