Dans La Rue de la honte (1956), Mizoguchi filme la vie d’une maison close comme une petite entreprise, avec son patron, ses employées (les prostituées), ses clients et ses fournisseurs. Doiton subir cette économie (la dette des prostituées, l’argent du client, les profits du patron), ou tenter d’y échapper? À quel prix? Là où l’argent règne, l’argent aide?
Kenji Mizoguchin a notamment réalisé:
Conte des chrysanthèmes tardifs (1939)
Miss Oyu (1951)
La Vie d'O'Haru femme galante (1952)
Délégué de la Semaine de la critique depuis 2011 et collaborateur aux Cahiers du cinéma dont il fut rédacteur en chef, Charles Tesson est maître de conférences à Paris IV. Il a notamment participé à l'édition DVD du coffret Mizoguchi (MK2, 2008).
Thématique L'argent ne fait pas le bonheur(!), du 15 janvier au 28 février 2014.