Enregistré le 24 octobre 2014 au Forum des images.

Le burlesque s'en va-t-en guerre par Matthias Steinle

Cours de cinéma sur les contradictions et les parallèles entre guerre et burlesque.
Dans le cadre de Quelle connerie la guerre!, du 16 septembre au 2 novembre 2014.

Intervenant

Matthias Steinle, historien du cinéma. 

La guerre moderne ne semble pas se prêter à un traitement comique et encore moins burlesque. Pourtant, plusieurs cinéastes s’y sont attaqués et certains films sont devenus des classiques, comme Charlot soldat (1918) de Charles Chaplin ou Le Mécano de la Générale (1926) de Buster Keaton. Si ces films ont un rapport ambigu à la guerre, on trouve même des burlesques propagandistes comme Yankee Doodle in Berlin (1919) de Mack Sennett, d’autres s’attaquant frontalement à la connerie qu’est la guerre, comme All Night Long (1924) de Harry Langdon et La Soupe aux canards (1933) des Marx Brothers. Ce cours se penche sur la contradiction entre l’anarchie inhérente au genre et des parallèles structurelles entre guerre et burlesque.
 

Liste non-exhaustive des films mentionnés:
Yankee Doodle in Berlin de Richard Jones (1919)
La Bataille du siècle de Clyde Bruckman (1927)
Les Sans-soucis de George Marshall et Ray McCarey (1932)
 

Matthias Steinle est maître de conférences en Études cinématographiques et audiovisuelles à l’université Paris 3. Parmi ses thèmes de recherches: le cinéma burlesque et le film de guerre.


Thématique Quelle connerie la guerre!, du 16 septembre au 2 novembre 2014.