Quelques films fameux (La Prisonnière du désert, Muriel ou le temps d’un retour, Je rentre à la maison…) font du retour à la maison le cadre d’une réflexion sur les fluctuations de l’être. Ce mouvement ne s’apparente pas à un retour au point de départ qui constituerait un refuge identitaire. Est mis en scène ce par quoi l’individu s’est éloigné de son origine à la faveur d’une série de déplacements spatiaux ou temporels autant que psychiques.
Suzanne Liandrat-Guigues est professeure en études cinématographiques à Paris 8. Auteur d’essais théoriques («Modernes flâneries du cinéma», De l’incidence éditeur, 2009), ses recherches lient le cinéma aux autres arts. Pour un cours de cinéma du cycle Home Sweet Home, elle revisite quelques films qui font du retour au foyer «une réflexion sur les fluctuations de l’être».
Thématique Home Sweet Home, du 14 décembre 2016 au 15 janvier 2017.