Max Roach: The Drum Also Waltzes
Ben Shapiro
Paul Schrader, scénariste et réalisateur.
«Ce qui compte dans un scénario, c’est son impact. Ce qui explique peut‑être que j’aime les films qui me provoquent et que je fais des films qui provoquent le spectateur. J’ai commencé l’écriture comme une thérapie, et j’ai continué à un certain degré. Taxi Driver, c’est l’état de crise d’un jeune homme. Light Sleeper, c’est l’état de crise d’un homme d’âge mûr, et maintenant les films que je fais sont ceux d’un homme qui va mourir.» Paul Schrader, scénariste et réalisateur acclamé à Hollywood, livre une leçon de scénario exceptionnelle.
Paul Schrader est un cinéaste unique. Il appartient à la génération dorée du Nouvel Hollywood, structurée par le système fantôme des studios et inspirée par le cinéma d’auteur européen. Une génération dont la jeunesse a été marquée, du Vietnam au Watergate, de Kennedy à Luther King, par une Amérique crucifiée sur l’autel de ses rêves conquérants. Une génération qui forme les classiques de la cinéphilie moderne: Scorsese, Coppola, Hasby, Rafelson, Nichols, Altman, Cimino, Pollack, De Palma, Bogdanovich, Lucas… Et au milieu de tout ça, Paul Schrader. Le meilleur d’entre eux, qui sait? Le plus méconnu, assurément.
Dans le cadre de Dans la tête de Paul Schrader, du 8 janvier au 2 février 2020.