De Pierre Étaix, on dit souvent qu’il est le dernier grand burlesque français. Et si on repartait, par exemple, du Grand Amour (1969), redécouvert en 2010, pour voir quel rapport ce film entretenait à l’histoire du burlesque, et pour nous aider à déterminer ce qu’il en est de ce genre au présent. Est-il mort? S’est-il dispersé, mélangé, exilé vers d’autres territoires? À quelles conditions, la société actuelle pourrait-elle être propice à sa résurgence?
Spécialiste du genre burlesque et notamment de Jacques Tati, Stéphane Goudet est maître de conférences à l’université Paris 1. Ancien critique à Positif, il dirige également le cinéma Méliès de Montreuil.
Dans le cadre de la saison 2011-2012.