«Ainsi qu’il arrive parfois, pas souvent, de plus en plus rarement, elle est devenue actrice, grande actrice, à l’instant où une caméra a capté son sourire. Pas n’importe quelle caméra, celle de Maurice Pialat, qui dans À nos amours jouait aussi le rôle du père de cette fille qu’il disait “pas aimante”. Pas n’importe quel sourire, c’est entendu, le plus radieux, le plus éclaboussant, et quelques larmes aussi, et beaucoup de cris, mais enfin personne ne pouvait dire alors que Sandrine Bonnaire n’en resterait pas là, ce qui déjà eût été plus que pour la plupart des jeunes filles catapultées un jour ou l’autre sur un écran. Elle qui n’avait rien demandé, rien espéré même de ce qui lui arrivait, allait se révéler indispensable.» - Pascal Mérigeau.
Dans le cadre de la saison 2011-2012.