Malgré sa réputation, King Vidor a dû financer lui-même ce film exprimant sa réaction à la grande crise des années 1930. «Je l’ai traité comme un documentaire sur l’Amérique, enregistrant les faits, n’essayant d’influencer l’opinion ni d’une manière ni d’une autre. Peut-être ces faits n’étaient-ils pas très agréables. Je ne pense pas qu’il fallait me blâmer pour les avoir décrits tels qu’ils étaient».
King Vidor a notamment réalisé:
La Foule (1928)
Notre pain quotidien (1934)
Duel au soleil (1946)
Historien du cinéma, directeur de 2001 à 2007 de la revue Cinéma, traducteur des sous-titres de nombreux films allemands, américains et russes, Bernard Eisenschitz a publié, entre autres, «Le Cinéma allemand» (Éd. Armand Colin, 2008) et «Fritz Lang au travail» (Éd. Cahiers du cinéma, 2011).
Thématique Chic planète, du 1 mars au 13 avril 2017.