Rencontre avec Catherine Meurisse

La voici depuis janvier membre de l’Académie des beaux-arts, elle dont l’affiche, inspirée de Courbet, avait été recalée au festival du Cabicou! Beau parcours que celui de Catherine Meurisse, depuis cette enfance à la campagne contée dans Les Grands Espaces, où a germé, à l’ombre d’un platane nommé Swann, sa vocation de dessinatrice. La suite, c’est un cursus de lettres modernes, l’école Estienne, les Arts-Déco, et à 25 ans, l’entrée à Charlie Hebdo, une autre grande école, aux côtés de maîtres de l’humour, de la plume et du crayon. Depuis La Légèreté, bouleversant récit de son retour à la vie, et le dernier Delacroix, l’amour de Catherine Meurisse pour la peinture, la littérature, les arts en général, s’exprime pleinement. Et le cinéma alors? On croise West Side Story dans Moderne Olympia, Yolande Moreau et Anémone dans Drôles de femmes, et sur son compte Instagram, l’éloge enthousiaste de Notre-Dame... Autant de raisons de l’accueillir pour une rencontre (qui en cache une autre).

Dans le cadre de Bédérama, du 17 au 20 septembre 2020.