Intégrale Alberto Vázquez

Après l’explosion, Dinki et Birdboy, deux enfants solitaires, errent dans le décor, fantasmant une vie meilleure. La matrice de Psiconautas, encore plus mélancolique que sa version longue.

Animation.

 

Quelques secondes passées avec un rat qui visiblement peine à maîtriser ses pulsions…

Animation.

 

Un magistral prélude à Unicorn Wars (2022) en noir, rose et sang dont le trait et le pessimisme absurde rappellent Roland Topor.

Animation/Fantastique.

 

En une succession de vignettes cauchemardesques, Alberto Vázquez évoque les terribles solitudes 2.0. Ses petites créatures mille fois reconnaissables tentent de survivre dans un cauchemar du 21e siècle.

Animation.

 

Alberto Vázquez innove en optant pour une attirance pour les ténèbres, une épure de la silhouette et des ombres empruntée à l’univers ténébreux de la fantasy médiévale pour évoquer des thèmes contemporains comme la dépopulation, la crise économique, la nécessité du retour à la nature.

 

Dans une île aux allures d’apocalypse, deux petits êtres fuient, à la recherche d’un destin meilleur…

Adaptant avec Pedro Rivero son roman graphique de même titre, Alberto Vázquez feint d’emprunter les chemins du conte de fées pour mieux plonger ses petits personnages meurtris dans l’enfer. Parcourant des horizons funèbres, avec leurs phares lugubres ou leurs décharges à perte de vue, c’est bien notre terreur contemporaine que traverse Birdboy. Loin d’être un divertissement joyeux pour enfants sages, la pérégrination d’âmes candides finit par distiller une incommensurable tristesse.