L'Esprit de la ruche précédé de Food

Au petit-déjeuner, au déjeuner et au dîner, c’est toujours la même scène : deux individus se nourrissent et... se font du mal.

Dans Food tout se mange : les saucisses, les chaussures, les serviettes et l’homme... réduit à n’être qu’un simple objet. Physiquement comme métaphoriquement, l’humain est une matière bien malléable, un cadavre exquis !

DOMINIK MOLL à propos de Food :
« Le surréalisme tchèque à son meilleur : absurde, cruel et poétique. Ce triptyque sur les repas, avec son mélange de prises de vue réelles, d’animation et de stop-motion, me semble être une mise en bouche parfaite pour L’Étrange Festival. »

 

Un village isolé de Castille à la fin de la guerre civile. Après avoir découvert le Frankenstein de James Whale, Ana se laisse gagner par son imaginaire enfantin, persuadée de voir rôder un esprit, malgré les conseils rassurants de sa grande sœur.

Sans doute l’une des plus belles œuvres jamais tournées sur l’enfance et la fuite dans l’imaginaire pour survivre à la douleur de la réalité. Avec ses plans fixes qui laissent respirer le temps et la vie qui passent, L’Esprit de la ruche se vit et se ressent tout autant qu’il se voit, épousant le regard d’une petite fille qui a le pouvoir de recréer l’univers, de le modifier et de l’effacer.

DOMINIK MOLL à propos de L’Esprit de la ruche :
« Si je n’avais pu programmer qu’un seul film pour cette Carte Blanche, ça aurait été celui-ci. C’est le plus beau film sur l’enfance, sur la capacité d’émerveillement, sur le pouvoir de l’imagination, sur les peurs enfantines. Oui, le monstre de Frankenstein existe. »