We Might as Well Be Dead

Anna travaille comme agente de sécurité dans une tour à l’orée d’une forêt. Chacun veut rejoindre cette communauté protégée de l’extérieur, et qui semble la dernière trace de notre civilisation. Mais la disparition du chien du gardien va mettre en péril cet équilibre déjà bien fragile...

Pour son premier long métrage Natalia Sinelnikova troque les maisons perdues dans les bois des contes de fées contre une tour bétonnée, tout en exploitant leur dimension allégorique. Comment la peur irrationnelle s’installe-t-elle, comment le petit grain de sable dans la machine peut-il faire s’écrouler tout l’édifice social ? La cinéaste scrute l’effondrement de notre civilisation dans cette dystopie où le microcosme des rescapés s’effrite peu à peu.