Maria Schneider, 1983 + Sylvia Kristel, Paris
de
Elisabeth Subrin
Manon de Boer
1. Soirées 100% doc
Rendez-vous hebdomadaire : chaque mardi.
Le cinéma documentaire, genre cinématographique aux formes et aux écritures multiples, occupe une place de choix dans la programmation. Chaque mardi, deux séances y sont consacrées. Ces soirées 100 % doc réunissent œuvres patrimoniales, avant-premières, films inédits en salle et rencontres avec les cinéastes.
2. Documentaire sur grand écran
Rendez-vous mensuel : le premier mardi du mois
Le premier mardi du mois, carte blanche est donnée à Documentaire sur grand écran. Il y a trente ans, ce nom choisi sonnait comme un slogan pour la toute jeune association. Aujourd’hui, si la vitalité et la créativité de ce jeune cinéma n’est plus à prouver, sa diffusion sur grand écran reste un ardent défi.
3. Centre audiovisuel Simone de Beauvoir
Rendez-vous ponctuel.
À l’occasion de plusieurs soirées au cours de la saison, le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir présente des films issus de son fonds de documentaires internationaux sur l’histoire, les droits et la création des femmes et des LGBTQ+. Des projections en présence des réalisateur·ices et suivies d’un débat.
En novembre
Documentaire sur grand écran poursuit sa saison avec Direct Action de Guillaume Cailleau et Ben Russell, qui tient les chroniques d’une utopie, en décrivant le quotidien d’une des plus importantes communautés d’activistes, la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
À travers Plus jamais silencieuses, le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir donne la parole à des femmes ayant vécu des situations d’oppression basée sur le genre. Pablo Picasso et Françoise Gilot – La femme qui dit non évoque la réduction au silence de l’artiste peintre Françoise Gilot, qui, pour avoir quitté « le grand homme », a été discréditée et « effacée » par l’intelligentsia.
Du silence, allons vers les mots salvateurs. Mahmoud Darwich : et la terre, comme la langue… de Simone Bitton, coécrit avec Elias Sanbar, est un magnifique portrait de cet immense poète de Palestine. « En ces temps troubles que nous traversons, plus que jamais, il faut habiter le poème », dit Elias Sanbar. En présence de Simone Bitton et Elias Sanbar.
Enfin, dans Ziyara, qui désigne la visite aux saints, une pratique populaire qui était commune aux juifs et aux musulmans du Maroc, Simone Bitton part sur les traces de son enfance et rencontre les gardiens musulmans qui veillent sur sa mémoire juive.
En décembre
Ce dernier mois de l’année s’ouvre avec deux documentaires scolaires filmés à hauteur d’enfants, de la campagne à la ville. Documentaire sur grand écran nous donne à revoir Être et avoir de Nicolas Philibert. Tel un conte, le film suspend le temps.
Pour son nouveau film, Apprendre, Claire Simon s’est plongée dans une école primaire à Paris. « J’avais peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas arriver à raconter quelque chose qui soit cinématographiquement intéressant. Mais les visages des enfants, c’est d’une telle transparence, d’une telle beauté. »
L’association met également à l’honneur le Cinéma du réel, l’un des plus importants festivals du documentaire, à l’occasion d’une rencontre qui donne la parole à ses programmatrices et programmateurs. Quatre portraits intimes entre la France, l’Arménie, le Canada et les États-Unis sont également programmés. Formes rêveuses dans 4801 nuits, un récit à la première personne d’une addiction et 5 Dreamers and a Horse, où trois générations d’Arménien·nes rêvent leur vie.
Enfin, formes musicales avec deux formidables portraits de musiciens de génie. Max Roach: The Drum Also Waltzes, batteur de jazz à la fois inventeur et activiste, et Glenn Gould, au-delà du temps, dans lequel le pianiste canadien est filmé au plus près par Bruno Monsaingeon.
